Mise à jour du 20 Janvier 2021, CEREVANCE

Ces informations peuvent évoluer en fonction des recommandations officielles.

Il n’a pas été rapporté d’excès de risque d’être infecté par le COVID ou de développer une infection grave due au COVID, pour les enfants atteints de PTI, d’AHAI ou de syndrome d’Evans, par rapport à la population générale de leur âge, à l’exception de certains contextes très rares de déficits immunitaires primitifs associés à une cytopénie auto-immune.

Il n’existe pas à ce jour d’études publiées sur la vaccination anti-COVID chez l’enfant de moins de 16 ans, qui montreraient un bénéfice. Inversement n’y a pas non plus de signal qui permette de suspecter un risque de poussée de maladies auto-immunes en cas de vaccination anti-COVID.

Pour l’instant, compte-tenu de la disponibilité actuelle du vaccin, la priorité doit être laissée aux populations les plus à risque, telles que définies par les autorités sanitaires. Si le vaccin est indiqué chez un enfant, dans un contexte très rare ou particulier de facteurs de risque associé, il peut être réalisé.

Pour l’instant, il n’y a pas non plus d’indication à vacciner les personnes de l’entourage familial d’un enfant atteint de cytopénie auto-immune, sauf si elles ont elles-mêmes des facteurs de risque de COVID grave.

La décision de vacciner se discute toujours au cas par cas, entre le patient, son médecin traitant et son médecin référent spécialiste.

Dans  l’attente d’une éventuelle  évolution des recommandations, il convient de rester vigilant et de veiller au respect des gestes barrières.